Notre monde à nous !

MSC SEASIDE

Croisière du 01/01/2023 au 08/01/2023

 Itinéraire : POINTE A PITRE-BASSETERRE-mer-PHILIPSBURG-ST JOHN'S-ROSEAU-FORT DE FRANCE-POINTE A PITRE

Compagnie : MSC CRUISE

 Navire : MSC SEASIDE - Mise en service 2017 - 323m de long - 41m de large - Pavillon Malte- 19 ponts - 1400 membres d'équipage - 4900 passagers - 153000T

  Cabine : Cabine Balcon catégorie Bella (N°9095)

Pays : ST KITTS ET NEVIS - ANTIGUA ET BARBUDA - LA DOMINIQUE - ST MARTIN

PROLOGUE

Après une croisière en juin 2022 en méditerranée, qui s’est terminée par un Covid, nous n’étions pas repartis en vacances. Janvier est choisi, souvent, pour terminer des jours de congés à prendre avant le 31 mai de chaque année. Le choix se portera donc sur une croisière outre-Atlantique, propice normalement à une météo ensoleillée à cette époque de l’année.

La zone de navigation est décidée, ça sera les Antilles où nous ne sommes jamais allés en croisière. Nous naviguerons dans cette zone qui ressemble à une grande « courbe » appelé l’arc volcanique des Antilles, l’océan Atlantique à l’Est et la mer des Caraïbes à l’Ouest, allant des Îles Vierges Britanniques au Nord à Trinidad et Tobago au Sud, on enchainera 2 croisières de 7 jours.

La compagnie MSC sera notre choix de nouveau, pour rappel MSC et l’acronyme de « Mediterranean Shipping Company », nos critères de choix ont été dans l’ordre : l’itinéraire ; une réduction lié à la précédente croisière ; la compagnie pour son niveau de qualité en général (oui y a mieux je sais !) le navire qui sera le MSC Seaside que nous avons jamais pris, on aime bien changer de navire à chaque croisière, et un départ de la Guadeloupe pratique pour les nombreux vols directs depuis Orly (nous habitons à 25kms de l’aéroport).

De cefait, il nous faut un vol transatlantique, il y a le choix pour des vols directs, AF ou Air Caraïbes ou Corsair, notre choix se portera sur Corsair pour le tarif plus intéressant, 475€ aller-retour.

Nous partirons le jour de l’embarquement sur le navire, c’est un risque, et nous allons croiser les doigts, pour ne pas avoir une grève, une annulation de vol ou un retard potentiellement ou conséquent qui nous ferait rater le départ du MSC Seside à 20h00 !

Voilà, le plan est posé, c’est parti !

PS : Pour ce nouveau CR, j’innove dans la rédaction avec des rubriques précises à chaque journée !

CR croisière 1

JOUR 1 : PARIS-POINTE A PITRE Vol direct via CORSAIR. T° 28° Ensoleillé départ 20h00

 C’est un étonnant départ pour nous, puisque nous sommes le 1^er janvier, c’est bien la première fois que nous commençons l’année ainsi !

Nous nous levons vers 6h00, pour un départ de la maison à 7h00, direction Orly. Toujours mieux de partir d’Orly pour nous, puisque l’aéroport se situe  25 kms (contre 55 kms pour Roissy). La voiture sera garée au parking P eco comme toujours à Orly, petite navette gratuite et nous voilà au terminal 4 vers 8h00.

Notre vol CORSAIR est prévu à 11h20, nous avons déjà utilisé cette compagnie en 2015 pour aller au CANADA. Notre Airbus A330-900 néo va prendre un peu de retard, une alarme s’est déclenchée dans le cockpit (très léger stress…), 30 minutes de tests et vérifications seront nécessaires avant de valider notre décollage, nous quittons le sol à 12h10, soit 50 minutes de retard. L’impact reste tolérable, pour ne pas rater le départ du MSC Seaside à 20h00 ce soir !

Le confort pendant le vol est bon, aussi pour le repas et l’encas 1h avant atterrissage, les divertissements sont nombreux. Notons qu’un champagne sera servi bord gratuitement, probablement la nouvelle année en sera la raison.

8h50 plus tard nous touchons le sol de la Guadeloupe, soit 16h00 heure locale au lieu des 15h15 prévu initialement. La température est de 28° avec un ressenti humide et tropical, la végétation nous rappelle cela de suite, le dépaysement est total !

Nous récupérons notre bagage soute, et nous dirigeons vers la sortie. Pour aller au terminal de croisière, il y a surement pas mal de moyens mais par chance, j’ai pris RDV avec une collègue de travail guadeloupéene qui est ici en vacances, elle va nous véhiculer ! Il faut en général 20 minutes pour rejoindre le port, mais nous devons faire un petit détour, les festivités du carnaval commencent et quelques routes sont fermées. Néanmoins nous arrivons face au MSC Seaside à 17h15 !

Nous remercions chaleureusement ma collègue en lui donnant quelques petits présents de métropole ! On la retrouvera dimanche prochain lors d’une escale pour la journée, avec quelques surprises à sa façon !

Donc 17h20, on entre dans le terminal, il n’y a quasiment personne, on a l’impression d’être les derniers à embarquer, si bien que à 17h30, on est à bord ! C’est notre embarquement le plus rapide jamais connu en 14 croisières !

Evidemment la cabine est prête (N°9095), on s’y installe rapidement, puis partons faire une balade rapide, ce navire étant le jumeau du MSC Seaview de juin dernier, nous nous repérons rapidement. Toutes les décorations de Noël sont encore présente, cela embellit les ponts 5, 6, 7, 8 vers l’atrium. Le décalage horaire commence à se faire sentir, 5h en moins par rapport à la métropole. Une petite boisson pour nous désaltérer, on connecte nos appareils au Wi-Fi du bateau, puis petit repas au buffet, des courageux iront au spectacle appelé ROCK IT, puis retour en cabine pour dodo.

 JOUR 2 : BASSETERRE (St Kitts et Nevis) - 22°/28° Soleil (07h00-21h00) 125 miles

 OU SOMMES-NOUS ?

St Kitts et Nevis (ou Saint Christophe et Niévès) fut découvert par Christophe Colomb lors de son 2^ème voyage en 1493. Puis français et britanniques l’occupèrent successivement, les français cède ce territoire finalement fin XVIIème aux britanniques qui l’occupent de 1690 à 1983, depuis St Kitts-et-Nevis a obtenu son indépendance du Royaume-Uni, mais il appartient au Commonwealth comme de nombreuses ex-colonies Britanniques. Cet état se situe dans les petites Antilles (archipel au sud-est de la mer des Caraïbes ou iles du Vent). Les habitants actuels sont descendants, en majorité d’esclaves (importés d’Afrique pour travailler dans les exploitations de canne à sucre au XVIIème, production qui a cessé en 2005) et d’une minorité de colons européens. Il ne peut y avoir ici de nos jours aucun descendant des premiers habitants indigènes, puisqu’ils furent tous massacrés vers 1629 par les colons franco-anglais unis pour une fois, mais pour une mauvaise cause malheureusement ! L’influence anglaise est plus forte que la française due à cette occupation, mais le nom de la capitale est Basseterre, un nom que l’on retrouve en Guadeloupe ! D’ailleurs, détail non négligeable, les français chassés de ce territoire, coloniseront les actuelles Guadeloupe, Martinique et St Barthélemy.

Sa population est d’environ 55000 habitants aujourd’hui, la langue officielle est l’anglais, sa monnaie est le dollar des Caraïbes Orientales, on roule à gauche, la religion principale est le protestantisme.

QUE FAIRE LORS DE CETTE ESCALE ?

• Une balade à pied en ville, quelques architectures datant du XVIIIème et XIXème de l’époque coloniale sont visibles. Avec shopping à la sortie du port, nombreuses boutiques.
• Se prélasser sur une des plages de l’île, par exemple, Cockleshell Beach ou Pinney’s Beach.
• Visiter la citadelle britannique de Brimstone Hill  à 23 kms du port, par la route pittoresque de la côte ouest en traversant le parc national du même nom.
• Une balade en train (ex-train de transport de la canne à sucre), le St Kitts Scenic Railway.
• Une balade en catamaran au départ de la marina de Basseterre vers Nevis.
• Nager avec des dauphins au Dolphin Discovery à 5 kms de Basseterre.
• Visiter une fabrique de batiks, ou un jardin botanique, ou faire de la zipline, ou bien du quad dans les ex-plantations de canne à sucre, ou encore un trek sur les pentes du volcan Liamuiga, aussi du snorkeling à Frigate Bay à 10 kms de Basseterre.

CE QUE NOUS AVONS FAIT ?

Première escale de cette croisière, dans un nouveau pays, qui allonge ma liste de pays foulés à 83 ! Agnès à 34 ! Camille à 21 ! (On fera les comptes à la fin…).

On s’est couché tard hier soir (entre 3h00 et 5h00, heure de Paris), si bien que le jetlag passe comme une lettre à la poste (je ne sais plus, si on peut encore utiliser cette ancienne expression…).On se réveille entre 7h00 et 8h00 heure locale. Le navire vient d’accoster au port de Basseterre, capitale de ce pays, située sur l’île de Saint-Kitts ou appelé aussi Saint-Christophe, Nevis ou Niévès étant la 2^ème île constituant ce pays.

Après avoir pris pas mal de renseignements comme ci-dessus, le choix fut simple puisque c’est la première fois que nous venons ici, à la sortie du bateau, dans cette zone remplie de boutique de souvenirs, plusieurs démarcheurs sont là avec leur pancarte, indiquant toute sorte d’excursions. Je propose à l’un d’entre eux, de nous balader sur l’île de St Kitts, pour visiter quelques points d’intérêts. Pour 25$ US par personne, on part à bord de sa voiture, c’est un taxi officiel (Kenrick DUNCAN, Toyota grise immatriculée T 41). Il va s’avérer efficace, nous faisant guide historique sur son pays, des commentaires permanents auxquels nous ne manquerons pas de participer ! Tout y passe, en route, l’histoire des petits villages colorés traversés, les exploitations abandonnées de la canne à sucre qui s’y rattachent, où l’on peut encore voir souvent des moulins à vent en ruines. Nous traverserons le parc national de la forteresse de Brimstone Hill (site UNESCO ). On s’arrêtera à la pancarte « Bloody Point », le lieu de massacre des indigènes Kalinagos en 1626. Plus au nord-ouest, ex-zone coloniale française, les villages de Dieppe ou belle vue sont traversés. On s’arrête dans cette région, ou la mer se fracasse sur des roches volcaniques caractéristiques, on peut voir des coulées de lave solidifiées. Au loin on aperçoit l’île de Saint Eustache (territoire néerlandais) et son volcan proéminent « The Quill ». Cette partie de côte laisse apparaitre un récif dangereux, ou quelques navires au XVIIème s’abimèrent. Retour ensuite par l’est de l’île face à l’océan Atlantique, plus dangereux pour la baignade. 2h30 de balade très intéressante pour une première visite !

Puis, petite balade à l’entrée de la ville fondée par les français en 1627 d’où son nom actuel, pour s’imprégner de cette atmosphère caribéenne typique, et c’est bien le cas, les préparatifs du carnaval battent leur plein en centre-ville, autour de la place de l’Indépendance. On peut voir ici quelques bâtisses datant pour la plupart du XIXème et une du XVIIIème (la maison Georgienne 1790), les maisons des XVIème et XVIIème sont toutes détruites par les ouragans et tremblements de terre réguliers et quelques incendies, depuis 5 siècles. Il reste donc, la cathédrale Immaculée-Conception (1903), l’église Saint Georges anglicane (1856), l’église morave de Sion (1777), la chapelle Westley (missionnaire fin XVIIIème), la chapelle Saint-Barnabé (1726). On trouve aussi, le musée national, l’Hôtel du Gouvernement (1834), le mémorial Berkeley (1883), le mémorial des 2 guerres mondiales.

Et enfin, quelques emplettes terminent cette escale au port Zante..

Retour à bord, les navires présents avec nous, Marella Discovery de TUI est parti, ainsi que le Seabourn Sojourn. Pause piscine à la Jungle Pool ou cabine pour finir cet après-midi.

L’apéritif fait son apparition vers 19h, au bar de la piscine principale à l’arrière du navire, ensuite léger repas pour ce soir. Puis nous iront à la passerelle arrière voir le départ au pont 18, il est 21h00. Tout s’enchaine, 21h30, direction le spectacle de ce soir « The Wizard » ! Retour en cabine et dodo.

INFO : Cette escale a fait l’objet d’une attaque de croisiéristes qui étaient en escale à bord du Celebrity Mercury en 2010, pendant une excursion organisée avec la compagnie.

Une touriste a été attaquée et mordue par un requin tigre en janvier 2021, à côté de l’île de Booby Island. Parfois les autorités de l’immigration obligent la saisie d’un formulaire d’entrée à St Kitts et Nevis via ce lien https://www.knatravelform.kn/

JOUR 3 : EN MER - 24°/28° Ensoleillé

Tient une journée de mer bien étrange ! Disons que la géographie et moi ne faisant qu’un ! C’est de suite, depuis notre départ de Pointe à Pitre, que je constate que les distances de navigation transmises via le Daily, sont incohérentes pour aujourd’hui.

Le Daily dit :

•  St Kitts-et-Nevis >>> St Martin = 198 miles nautiques.

La réalité est :

•  St Kitts-et-Nevis >>> St Martin = 55 miles nautiques (départ 21h arrivée 7h, 2 jours plus tard)…

De plus, si on regarde une carte de notre zone de navigation, on voit aisément que la distance entre la Guadeloupe et St Kitts-et-Nevis est d’environ du double de celle entre St Kitts-et-Nevis et St Martin, alors pourquoi 1 journée de navigation entre ces 2 escales…

C’est un mystère, quoique…

On se réveille tranquillement vers 08h00, on va au petit-déjeuner. On va flâner çà et là, pendant cette journée de navigation. Enfin navigation, il faut le dire vite, vers 10h, le MSC Seaside stoppe les moteurs, nous sommes en haute mer à l’arrêt. On aperçoit par bâbord, l’île de Saba (île néerlandaise), par tribord, l’île de St Barth (île française), et puis face à nous St Martin (île franco-néerlandaise), notre destination pour dans 21h !!! On distingue nettement notre prochaine escale, à tel point que l’on voit le Celebrity APEX et le Carnival Spirit au port de Philipsburg !!! Voilà, le mystère est quasiment levé, le port de destination est plein, on attendra demain pour y être, en attendant on fait, ou du sur-place ou des ronds dans l’eau.

Il est 11h30 rapidement, et c’est l’heure du cocktail d bienvenue pour les cartes Silver, Gold, Diamond, nous nous rendons alors à l’atrium central pour déguster un verre de prosecco.

L’après-midi sera farniente à souhait, ou shopping, puisque en mer, toutes les boutiques sont ouvertes.

JOUR 4 : PHILIPSBURG (Sint Maarten Pays-Bas) - 21°/29° Soleil (07h00-21h00) 198 miles

OU SOMMES-NOUS ?

PHILIPSBURG (Sint Maarten Pays-Bas) et en fait toute l’île de St Martin, est découvert de nouveau par Christophe Colomb lors de son 2^ème voyage en 1493, mais il ne s’y arrête pas. Les français et hollandais qui occupent l’île aujourd’hui, sont arrivés vers 1630, ils viennent pour les français de St Kitts et Nevis, et pour les néerlandais de l’île de Saint Eustache toute proche. Ces colons cohabitent plus ou moins, les premiers cultivent du tabac, les seconds produisent du sel dans des salines intérieures. Les espagnols vont occuper l’île en chassant français et hollandais, pendant 10 ans, de 1633 à 1643 environ, puis finiront par l’abandonner. Français et Néerlandais se mettent d’accord pour occuper chacun une partie de l’île, comme elle se trouve encore aujourd’hui.

42800 habitants côté néerlandais, 32500 côté français. La langue anglaise prédomine dans les 2 zones, mais on y parle aussi, suivant les lieux, l’espagnol, le hollandais et le français. L’escale est à Philipsburg, capitale de partie néerlandaise de Saint Martin. Attention, la partie néerlandaise n’est pas vraiment les Pays-Bas contrairement à la partie française qui est bien la France, pour preuve la monnaie est l’euro. En zone néerlandaise, ce n’est pas l’euro mais le florin des Antilles néerlandaises ! Aussi, vos forfaits téléphoniques qui fonctionnent bien aux Pays-Bas sans surplus, ici seront payants si vous utilisez votre smartphone pour communiquer ! Bref, Sint Maarten est un état dans l’état des Pays-Bas, voilà pourquoi cette différence. Sint Maarten jouit d’une grande autonomie vis-à-vis des Pays-Bas. On roule à droite.

 QUE FAIRE LORS DE CETTE ESCALE ?

• Faire du kayak et de la plongée à la plage Sha.
• Tour de l’île en passant par la partie française de Saint Martin.
• Aller sur la plage de Maho Beach à l’entrée de piste 10 de l’aéroport de Princess Juliana et voir atterrir les avions aux bouts de vos doigts. (pour les puristes).
• Visiter le centre historique de Philipsburg.
• Visiter Marigot, capitale de la partie française et le fort Louis (1789).
• Visiter le village de Grand Case au nord de la partie française, plages et maisons colorées.
• Faire de la plage tranquille (Mullet Bay), ou de la sportive pour le surf (Petites Caye), ou une paradisiaque (Happy Bay), ou la plage aux oiseaux (Little Bay).
• Pratiquez le sky-surf à la plage de l’Orientale (partie française).
• Location de bateau pour parcourir quelques côtes sauvages (catamaran possible avec skipper).
• Aller à la ferme aux papillons, ou vers la réserve naturelle à l’écosystème unique au nord-est de l’île, ou encore visiter la distillerie de rhum de Topper, ou faire du quad ou du VTT.
• Trek au sommet de l’île, au Pic Paradis (Alt : 424m).
• Visiter le mini-musée de Nick Maley (maquilleur-designer d’effets spéciaux à Hollywood pour les films Star-Wars-La planète des Singes-Highlander-Superman-Krull-Men in black etc)

 CE QUE NOUS AVONS FAIT ?

Nous étions les plus près hier soir du port, puisque nous avons tourné au large pendant 20h ! Mais ce matin, nous accostons en dernier, derrière, les navires suivants : AIDALuna, Viking Sea, Wonder Of The Seas et Sky Princess. Ça va en faire du monde à cette escale !

On se réveille vers 7h00 au moment de l’accostage. Le port de Philipsburg possède 2 jetées, il peut accueillir beaucoup de navires comme aujourd’hui.

Ayant là aussi étudié un peu les lieux, on va sortir comme d’habitude, et au feeling voir ce qui est possible, je sais que la ville de Philipsburg est colorée avec beaucoup de mini-échoppes et boutiques en tous genres, donc on y passera, avec probablement un petit tour à ce mini-musée tenu normalement par Nick Maley et sa femme, mais pas toujours.

Il y a pas mal de minibus qui attendent à l’intérieur de la zone du port, il y a du monde mais pas autant que je le pensais, compte tenu des 5 navires à quai. Cela ne m’inspire pas trop, on sort directement du port, la ville étant à 1 km, on peut aller à pied pour se balader.

Puis vraiment à l’extérieur, comme à St Kitts et Nevis, 3 ou 4 personnes ont leur pancarte, et propose là aussi des tours. Je négocie rapidement avec le premier pour voir ce qu’il propose, simplement, le tour total de l’île de St Martin, pour 120$ pour 2 personnes en 4h, nous sommes 3, bon il accepte pour 3 le même tarif, cela nous revient donc à 40$ US par personne. Il parle anglais et s’appelle Tony. Il nous dit que sa femme parle français, on la croise à l’entrée de la ville, on change de véhicule et on part avec elle !

Elle va nous faire la balade totale du tour de l’île, dans un français mélangé à de l’espagnol, cela nous va très bien. On part par l’est de l’île en direction du nord, on quitte rapidement la partie néerlandaise et entrons en zone française. Nous atteignons une plage sublime, probablement la plus belle de l’île, certains d’entre vous connaissent surement, la plage de l’Orientale. On s’arrête pour faire des photos. La mer est turquoise, et la pratique du sky-surf bat son plein, un vent conséquent est très favorable !

On s’arrêtera comme cela souvent pour faire des photos diverses, nous verrons iguanes ou ibis sauvages. On arrive ensuite vers le nord de l’île toujours en partie française, à un village assez connu pour ses couleurs, sa cuisine et ses plages, je veux parler du village de Grand Case. Une petite boisson rafraichissante est la bienvenue dans un des nombreux bars ou Glenny notre conductrice y a des amis, dégustation face à la mer turquoise et ses voiliers au mouillage.

On repart par la côte ouest vers le sud, pour arriver à la capitale française de Saint Martin, Marigot. C’est moins coloré mais charmant, avec son marché artisanal, ou nous nous arrêtons rapidement. On poursuit vers le sud, et repassons du coup en zone néerlandaise. On arrive à Maho Beach, ce fameux endroit où on tutoie des doigts les avions à l’atterrissage, il y a un monde de folie, cette attraction aérienne naturelle attire du monde, ils attendent tous le vol KLM quotidien en provenance de Amsterdam, qui est généralement fait en B-747, je vous laisse regarder les nombreuses vidéos que l’on trouve sur internet (il suffit de taper aéroport Princess Juliana sur Google, et de regarder les vidéos). Nous verrons seulement lors de notre passage un petit avion atterrir.

Voilà déjà 3h que nous nous baladons, le temps passe vite. Juste avant le retour à Philipsburg, il y a un point de vue pour faire de nouvelles photos sur la baie de Maho : arrêt obligatoire !

Retour au point de départ, mais en fait on demande à Glenny de nous laisser en ville, nous irons ensuite à pied au bateau, il y a 1 km.

Balade dans Philipsburg super agréable, maisons caribéennes colorées à souhait. Et on finit comme prévu au mini-musée de Nick Maley, Camille étant un grand spécialiste de Star Wars. Le musée s’appelle aujourd’hui « Yoda Guy Movie Exhibit », crée en 2007, la maison qui abrite cette exposition, est typique des maisons caribéennes en bois avec balcon. Par chance, c’est Nick Maley en personne qui nous accueille dans la boutique du musée, sa femme est juste au comptoir. C’est une personne de l’ombre à Hollywood, mais qui figure dans les génériques des films cités plus hauts, il est en photo avec les plus grandes stars de Hollywood, et créateur du personnage de Yoda dans Star Wars (vous laisse regarder la page Wikipédia lui correspondant).

Juste à côté, il y a le plus vieil hôtel de la ville (1905), à l’architecture locale, pour la photo.

Voilà très belle journée sous le soleil. Retour au MSC Seaside, pause méritée en cabine ou au pont 16 avec une petite boisson fraîche ! Le Wonder of The Seas ainsi que le Sky Princess quittent leurs quais, ainsi que le Viking Sea. Notre départ est prévu à 21h.

Comme d’habitude, petit apéro au bar retro « Bistro la Bohème», puis léger repas, et dodo.

INFO : Une touriste a été tuée par un requin à la baie Orientale en décembre 2020.

JOUR 5 : ST JOHN’S (Antigua et Barbuda) - 22°/30° Ensoleillé (07h00-21h00) 89 miles

OU SOMMES-NOUS ?

ST JOHN’S (Antigua et Barbuda) est un pays qui a obtenu son indépendance en 1981 du Royaume-Uni. C’est bizarre, j’ai l’impression de naviguer avec Christophe Colomb, c’est de nouveau lui lors de son 2ème voyage qui découvre l’île. Colonisée par les Espagnols, puis les Français, et enfin les Britanniques qui s’y installent en 1632 (l’île de Barbuda le sera en 1678). Là aussi l’arrivée des esclaves fut importante pour travailler dans les champs de canne à sucre. La population actuelle est largement descendante de cette communauté venant d’Afrique.

La population actuelle est de 99000 habitants, la langue officielle est l’anglais, et on roule à gauche bien sûr ! L’adventisme est la religion principale et le sport national est le cricket. La monnaie est le dollar des Caraïbes Orientales.

 QUE FAIRE LORS DE CETTE ESCALE ?

• Détente sur une plage paradisiaque (Darkwood Beach) et activités nautiques.
• Visiter les chantiers navals « Nelson’s Dockyard » , les ruines de Shirley Heights et le Blockhouse.
• Faire de la zipline-canopy tour en forêt tropicale.
• Balade dans la capitale St John’s et le fort James qui domine la ville.
• Musée de la plantation de canne à sucre de Betty’s Hope.
• Nager avec des raies a Stingray City.

CE QUE NOUS AVONS FAIT ?

Nous accostons à St John’s, capitale de ce pays composé de 2 îles comme son nom l’indique, vers 7h30. 2 navires arriveront derrière nous, le Grandeur Of The Seas et le Celebrity Equinox.

Petit-déjeuner au pont 16 extérieur comme d’habitude avec un de nos serveurs favoris venant du Zimbabwe. Le Grandeur Of The Seas entre à son tour dans le port. Les visites en escale maritime étant toujours préparées, on sort à pied du port. Une zone de boutiques comme souvent nous accueille. Je repère quelques taxis locaux, et un groupe de taxis officiels portant tous une chemisette orange. Je me dirige vers eux. Le premier me propose exactement ce que nous voulons faire pour 45$ US par personne, je lui négocie rapidement pour 100$ US pour 3, il n’est pas chaud mais finalement accepte. On part du coup avec 2 autres touristes, un couple de français du Jura. On sera 5 avec une femme pour chauffeur Audrey (excellente conductrice). C’est parti pour 4h30 de balade guidée. On quitte la capitale par l’est, et allons traverser l’île d’est en ouest. Le centre de l’île est très coloré, très typique des îles anglophones de cette région appelées aussi « West Indies ». On passe à proximité de la dernière usine de canne à sucre en ruine, la région est très vallonnées, et repose sur un ensemble volcanique sous-marin. Petit arrêt à l’église anglicane St Barnabas construit juste après l’arrivée des britanniques en 1643 !

Puis notre destination approche, nous nous rendons à English Harbour, et plus précisément au Nelson’s Dockyard dans le parc du même nom, classé UNESCO. Il s’agit d’un ancien chantier naval bien abrité, composé de plusieurs baraquements et d’une fortification, exploité par la Royal Navy britannique à partir de 1740. Le chantier va grandir pendant des décennies, et l’amiral Nelson y habitera de 1784 à 1787. Un mini-musée inclus est au centre des baraquements de l’époque.

L’entrée est de 15$ US ou 40$ des caraïbes orientales, ce billet inclus la balade à Shirley Heights et au Blockhouse où nous allons aller maintenant. A quelques kilomètres, environ 5, on atteint le Blockhouse, il s’agit d’un fort en ruine construit par l’armée britannique (1789), qui servait à protéger l’entrée du English Harbour, situé en contre-bas et le chantier naval que nous venons de visiter. La vue est imprenable sur l’océan atlantique (à gauche, on peut apercevoir la maison du musicien Eric Clapton).

On poursuit toujours dans la même zone vers Shirley Heights, c’est un complexe militaire colonial anglais en ruine et une batterie d’armes, légèrement plus ancien que le Blockhouse (1781), construit afin de renforcer la défense de l’île d’Antigua. La vue est totale sur le chantier naval aussi.

On repart et allons traverser une partie où la végétation est dense appelée « Rainforest », tout pousse ici grâce à une humidité conséquente, avocats, mangues, bananes, papayes, cacao, ananas, noix de coco, pamplemousse, figues, arbres à pain etc (la zipline-canopy tour se trouve dans cette zone pour ceux que cela intéresse). On retrouve ensuite la côte sud-ouest, avec des plages à couper le souffle, et une mer couleur turquoise à souhait ! Photos obligatoires !

Il nous reste à parcourir quelques kilomètres et traverser quelques villages avant le retour sur la capitale S John’s.

Audrey se sera arrêtée souvent pour des pauses et faire des photos, superbe balade commentée ! Il est 13h30 lorsque nous remontons à bord de MSC Seaside. Pause boissons fraîches et cabine pour s’allonger un peu, le Celebrity Equinox est à quai à côté de nous. Soirée classique pour nous diner, apéro, spectacle. Et dodo

JOUR 6 : ROSEAU (Dominique) - 22°/28° Soleil (07h00-21h00) 135 miles

 OU SOMMES-NOUS ?

ROSEAU (Dominique) a encore vu Christophe Colomb avant nous, toujours lors du 2^ème voyage en 1493 ! On commence à s’y faire ! Île indépendante depuis 1978 du Royaume-Uni, elle a d’abord été colonisée par les espagnols assez longtemps, avant que n’arrivent les français puis les anglais. Qui vont successivement occuper l’île au XVIIème et XVIIIème. Après plusieurs batailles entre français, anglais et indigènes, les colons quittent l’île, un traité est signé avec les indigènes. Contrairement à toutes les îles des Antilles, les indigènes vont éviter leur extermination en se cachant dans un relief escarpé favorable (aujourd’hui 3000 descendants vivent près du village de Salybia au nord-est de l’île). Finalement, les français reviennent pour cultiver du café, les britanniques reviennent aussi ! Encore quelques escarmouches plus tard, en 1814 les français cèdent l’île aux anglais, qui resteront jusqu’en 1978, à l’indépendance.

La population actuelle est de 72000 habitants, la langue officielle est l’anglais, et on roule à gauche aussi ici ! Le catholicisme est majoritaire. La monnaie est le dollar des Caraïbes Orientales. L’île est très montagneuse et volcanique, sommet de l’île culmine à 1447m.

QUE FAIRE LORS DE CETTE ESCALE ?

• Le vieux centre-ville de Roseau.
• Le jardin botanique et le musée de la Dominique.
• Monter au Morne Bruce pour dominer la ville de Roseau.
• Aller aux sources chaudes et gorge de Titou.
• Chutes d’eau Jacko et plages pour la baignade.
• Tour panoramique de l’île.
• Descendre une rivière au village d’Hibiscus.
• Balade en forêt tropicale en 4X4 jusqu’aux chutes d’eau de Trafalgar dans le PN de Morne Trois Pitons.

CE QUE NOUS AVONS FAIT ?

Nous accostons à Roseau qui a un petit quai pouvant accueillir un seul navire semble-t-il ! La ville est juste à 200m, vers 7h.

Après avoir repéré quelques curiosités, nous réfléchissons à les faire ou pas, notamment le PN de Morne Trois Pitons, c’est tout près, mais les montagnes sont dans les nuages, la brume, et probablement la pluie, nous sommes entourés d’arc en ciel ! En ville, il y a déjà pas mal de chose à voir. On descend vers 9h à terre, nombreuses échoppes de souvenirs en tout genre sont le long du quai. On s’y balade, et on tombe sur tous les vendeurs ou rabatteurs qui sont là, avec leur pancarte explicative des balades environnantes possibles. Aujourd’hui, on n’a pas vraiment envie de faire 4h à 5h de trajet, mais j’écoute gentiment un certain Jérôme, qui me monte son badge. 2h de balade pour 25$ US par personne, pour les curiosités locales. Bon allez, on y va. Ici, ils ont des minibus colorés (genre safari), ouverts sur les côtés, avec 15 places environ à bord. On attend un tout petit peu que Jérôme réussisse à convaincre d’autres croisiéristes, on l’aide un peu dans sa démarche ! Et voilà, le véhicule est rempli, nous sommes 15. On se dirige d’abord au point de vue, que je voulais atteindre à pied, au-dessus de la ville. Le trajet en véhicule est largement mieux, tellement ça grimpe, et il fait 28°.

Effectivement, ça vaut le coup, photos réussies, avec le MSC Seaside proéminent. On va poursuivre par le jardin botanique, on s’arrêtera à l’intérieur plusieurs fois, Jérôme est top, il fait le guide partout. En aparté, au milieu de la végétation locale, il nous remercie d’avoir été les premiers à monter dans son véhicule ! On va prendre ensuite la route qui mène au PN Morne Trois Pitons, la route est hyper tortueuse, ça grimpe, ça descend sèchement. La végétation tropicale est très dense et superbe ! Rien à voir avec les escales précédentes. Le véhicule s’arrête de temps à autre, pour la prise de photos, et les explications de Jérôme, qui parle un peu français. On arrive ensuite à la cascade Trafalgar, qui est plutôt lointaine. Et dans la foulée à des sources chaudes au lieu-dit Da-S’Cape. De suite, on sent nettement cette odeur caractéristique du souffre. Quelques mètres à pied suffisent pour atteindre une source qui bout franchement, température de 50° facile. Toutes les rivières alentours, ou torrents sont à 28° environ. L’activité volcanique est permanente dans ce PN classé UNESCO.

Voilà, on va redescendre vers le port, on profite au maximum des vues et de cette végétation luxuriante ! Super balade.

Un petit tour en ville s’impose, puisque c’est ce que nous voulions faire au départ. Les rues sont souvent colorées, architecture rare du XVIIIème, une église anglicane de 1893, la cathédrale est juste derrière, le vieux marché. Il y a aussi le musée de la Dominique à la sortie de la jetée pour ceux que cela intéresse. On finit par quelques emplettes sur les échoppes vues au début. Puis retour à bord du bateau, pour se rafraichir avec un cocktail sans alcool.

Après-midi, farniente, piscine, toboggans, oui oui j’ai refait ! Puis pause, à la Jungle Pool, une sorte de solarium avec toit amovible.

Soirée habituelle, apéro, spectacle et diner, pour l’ordre, on improvise généralement ! Et dodo.

JOUR 7 : FORT DE FRANCE (Martinique France) - 22°/29° Nuageux (07h00-22h30) 70 miles

Débarquement et embarquement à cette escale.

OU SOMMES-NOUS ?

FORT DE FRANCE (Martinique France) est peuplé par des amérindiens Arawaks jusqu’au IXème, à l’arrivée des Kalinagos. Un espagnol découvre l’île vers 1499, mais ne s’y arrête pas, et c’est finalement notre fidèle Christophe Colomb qui y met le pied en premier en 1502 lors de son 4^ème voyage. Puis pendant près de 130 ans l’île n’est pas colonisée, arrive finalement en 1635 les français venant de St Kitts, ils sont 150 environ. Ils décimeront les Kalinagos en 1658, certains se réfugieront dans des îles voisines. Suivra ensuite l’esclavage massif pour l’exploitation de la canne à sucre. Des hollandais viendront en 1674, mais seront vaincus par les français. Puis ça sera le tour des anglais de débarquer, par 2 fois la Martinique est une possession britannique, mais sera définitivement française en 1816.

La population de la Martinique est de 380°000 habitants, la religion principale est le catholicisme. L’île est très montagneuse et volcanique, et une des plus grandes se situant sur l’arc volcanique des petites Antilles. La monnaie est l’euro et les langues sont le français et le créole martiniquais.

QUE FAIRE LORS DE CETTE ESCALE ?

• Visite d’une rhumerie, il y a le choix des marques bien connues, Clément, St James, Trois Rivières, Dillon, Depaz, La Mauny, HSE par exemple.
• Le musée la Savane des esclaves à Trois-Îlets.
• Le jardin botanique de Balata.
• Visiter l’ancienne sucrerie Céron.
• Randonnées, cascades, plages.
• Randonnée en quad d’Anse d’Arlet au Diamant.
• Le musée Franck Perret à St Pierre sur l’éruption volcanique de 1902, de la Montagne Pelée.
• Dégustations de cuisine et gastronomie créole.
• Baptême de plongée et baignade à la plage du Diamant.
• Balade en bateau ou vol en hélicoptère.

CE QUE NOUS AVONS FAIT ?

Nous accostons vers 7h au port de Fort de France. Nous sommes face à la ville, et seront le seul navire aujourd’hui à quai.

Nous sortons du navire vers 9h10, un taximan nous attend en bas, c’est par une connaissance que nous l’avons réservé. Alors ici, nous avons une demande très particulière, que même Eric notre taxi est surpris ! En premier lieu avant de faire autre chose, nous lui demandons de nous conduire au cimetière du Morne Rouge, petite commune dans les montagnes au nord, tout près de la Montagne Pelée. Pourquoi ? C’est très personnel donc je la fais courte. Dans ce cimetière, repose l’arrière-grand-père paternel (1875-1944) d’Agnès, c’est grâce à des recherches généalogiques, que nous avons découvert cela, et enfin nous y sommes ! On trouve sa tombe et quelques informations sur des plaques, voilà, on avance toujours dans nos recherches.

En chemin, nous nous étions arrêtés à l’église du Sacré-Cœur de Balata, il s’agit d’une réplique du Sacré-Cœur de Montmartre, elle domine la ville de Fort de France. Après notre arrêt au cimetière du Morne Rouge, on va poursuivre vers la distillerie Depaz, qui se situe sur la route de Saint Pierre. Belle visite gratuite et dégustation de rhum, il serait un des plus fameux de l’île puisqu’il utilise de l’eau de source qui vient directement de la Montagne Pelée, de plus le site domine la mer des Caraïbes. Quand on quitte les lieux, on descend par une rue où étaient les cases-nègres pour loger les esclaves des exploitations agricoles de canne à sucre.

On se rapproche de la mer, on fait un stop aux ruines de Saint Pierre, liés à l’éruption de la Montagne Pelée de 1902. Le site est gratuit (musée jouxtant, Franck Perret payant), il y a l’ancien théâtre, la prison et le fameux cachot ou était emprisonné Louis-Auguste Cyparis, qui est resté longtemps comme le seul survivant de cette catastrophe naturelle (30 000 morts), pour la petite histoire, ils furent 3 survivants.

Nous prenons une petite averse tropicale chaude, il fait une température de 29°. On va poursuivre tranquillement par la route côtière, traversant de petits villages de pêcheurs, on s’arrête à la plage du Carbet pour observer de petits crabes jaunes transparents, puis on traverse Bellefontaine, Case-Pilote, Schoelcher comme villages.

On finit par arriver au terminal de croisière, la balade aura duré 4h30, on quitte Eric notre taxi, et nous lui disons à samedi prochain pour de nouvelles aventures !

Après-midi, farniente, piscine, toboggans. Puis pause, à la Jungle Pool avec un verre rafraichissant.

Soirée habituelle, apéro, spectacle et diner, ah il n’y a pas de spectacle ce soir !!! Jamais vu ça en 15 croisières !!! Et dodo.

JOUR 8 : POINTE A PITRE (Guadeloupe France) - 22°/28° Soleil (08h00-20h00) 111 miles

Débarquement et embarquement à cette escale.

OU SOMMES-NOUS ?

POINTE A PITRE (Guadeloupe France) est habitée par les Taïnos, un peuple indigène, ils appelleront cette île Karukera, l’île aux belles eaux. Et c’est de nouveau Christophe Colomb qui découvre l’île en 1493, lors de son 2^ème voyage, il atteindra juste avant l’île de la Désirade et Marie-Galante avant de toucher la Guadeloupe. Les espagnols ne se préoccupent pas vraiment de l’île au XVIème, souvent en guerre avec les indigènes, ils quittent l’île en 1648, laissant hollandais et anglais y venir, et les français en provenance de St Kitts et Nevis. L’esclavage bat son plein sur l’île pour l’exploitation de tabac, coton et canne sucre. 1664, l’île est sous la direction de Louis XIV. Au XVIIIème, les anglais et français occupent l’île tour à tour. Les anglais préfèrent ensuite abandonner l’île aux français en échange du Canada et de l’Inde par traité en 1763.

La population de la Guadeloupe  est de 395°000 habitants, la religion principale est le catholicisme. L’île est volcanique avec son volcan actif, La Soufrière, plus haut sommet des petites Antilles, 1467m. La monnaie est l’euro et les langues sont le français et le créole guadeloupéen.

QUE FAIRE LORS DE CETTE ESCALE ?

• Plongée sous-marine au Grand-Cul-De-Sac-Marin (réserve Cousteau).
• Jardin botanique de Deshaies.
• Dégustation gastronomique créole à la maison de la Kassaverie à Capesterre.
• Aller aux chutes du Carbet par la forêt tropicale.
• Visite du monument historique du fort Fleur d’Epée à Gosier et son îlet.
• Pointe à Pitre, ses marchés, ses monuments, ses musées.
• Faire une plage de sable blanc.
• Parc archéologique des roches gravées à Trois-Rivières.
• Visite d’une distillerie de rhum, Damoiseau, Bologne, Bielle, Karukera par exemple.
• Sortie bateau aux îles Les Saintes ou à Marie-Galante.
• Randonnées pédestres vers le volcan La Soufrière.
• Les activités nautiques, kayak, surf, jet-ski, paddle.
• Vol en hélicoptère.

CE QUE NOUS AVONS FAIT ?

Nous accostons vers 8h au port de Pointe à Pitre, d’où nous sommes partis il y a une semaine. Nous sommes face à la ville, et serons le seul navire aujourd’hui à quai.

Ce qui est prévu est quasi inconnu, puisque c’est une collègue de travail qui doit nous attendre au pied du bateau pour une balade sur son île natale !

Elle nous récupère vers 10h30, on s’arrête au marché artisanal en centre-ville, puis filons au sud-est de l’île. Nous nous baladons par la route côtière à la végétation tropicale, pour atteindre St François, ses plages touristiques et ses restaurants sur l’eau. Elle nous raconte passionnément l’histoire de son île en chemin. Il est 12h15 quand nous arrivons à St François, elle a réservé au restaurant La Rhumerie du Pirate au bord de l’océan turquoise. Super moment en sa compagnie, juste au-dessus de l’eau, gambas, poissons grillés, igname, patate douce et rhum sont au repas ! On partage un bon moment face aux vagues qui se brisent à nos pieds !

14h45, après ce repas typique de la mer, on repart, pour s’arrêter à Ste Anne, superbe plage mais très fréquentée en ce dimanche. Direction ensuite Gosier, sa plage si connue, et son îlet juste en face, mer turquoise à souhait !

Voilà il est 16h30, le temps de rejoindre le navire, on croisera beaucoup de groupe en préparation du carnaval, déguisement, peintures, costumes divers et madras, et cela se fera chaque dimanche jusqu’au mardi gras, date de fin de ces festivités.

Nous sommes à bord vers 17h, on a bien le temps de faire un plouf à la Jungle Pool, et même d’y prendre un apéritif !

Fin de la première croisière